Je m’étais égarée une nuit dans le brouillard

Quand j’ai croisé un ange qui avait ton regard

Alors très lentement il déploya ses ailes

M’emmena avec lui vers un lieu irréel

J’étais dans un endroit incroyable et magique

Que la moindre des choses paraissait féerique

Une mélodie bizarre venue on ne sait d’où

Emplissait les ténèbres pour s’immiscer en nous

De vagues formes blanches dansaient sous les étoiles

Elles semblaient en transe en agitant leurs voiles

Perdue je te cherchais les yeux illuminés

Je savais que mes pas vers toi me mèneraient

Soudain tu apparus toi prince vêtu de sombre

Ton teint couleur de lune tes yeux en perles d’ombre

Sur mes lèvres tu posas le plus doux des baisers

Dans le coffre de mon cœur tu y laissas ta clé

Edith Urbaniak

Sur tapis flamboyant

Dans le bois nous entrons

Des arbres murmurant

Tombent au sol les marrons

Dans un chant automnal

La tour superbement

D’un cadre végétal

S’expose en tout temps

La bonne odeur de terre

Titille notre odorat

Diminue la lumière

Craquent les feuilles sous nos pas

Edith Urbaniak 

Belle semaine à toutes et tous.

D’une façon soumise

Lumières éprises

Se laissent enlacer

Par des ombres grisées

Aussitôt s’expose

En très belles poses

Un doux clair-obscur

Où la nuit murmure

Ces ambiances mouvantes

Telles des âmes errantes

Chaque fois m’inspirent

De nouveaux délires

Edith Urbaniak  

Chaque journée m’émerveille

De ses peintures sur ciel

Quand sur l’immense toile

Au travers de leurs voiles

S’exposent œuvres d’art

Extasiant mon regard

Dès lors tous ces tableaux

Ephémères si beaux

Chaque fois différents

Sur galerie du temps

M’imprègnent d’émotions

Esquissant les saisons

D’estampes si fragiles

Qui lentement défilent

Sous caresses du vent

Et du soleil ardent

Edith Urbaniak

Agréable week-end à toutes et tous.

Sous emprise latente

J’ai crié dans le noir

D’une façon surprenante

L’onde de mon désespoir

A l’écho de mes cris

Me revint le silence

Certaines voix amies

Etant alors absentes

De touches émeraude

J’ai taggué mon chagrin

Sur la toile de l’aube

Où saigne mon destin

Puis inondé la terre

De larmes silencieuses

Perles d’éclats de vert

En lueurs mystérieuses

Edith Urbaniak  

Excellent week-end à toutes et tous.

Tel un grain de beauté

La lune s’est posée

Sur face de la nuit

Et dans un clair-obscur

S’exaltent les murmures

Quelques ombres s’enfuient

Ces ambiances me plaisent

Quand sur voûte de braise

L’avion laisse sa traîne

Alors que le printemps

Revêt de givre blanc

Les courbes de la plaine

Edith Urbaniak

Belle semaine à toutes et tous, désolée je suis moins présente sur les blogs

 car le printemps fait que les travaux de jardinage recommencent...

Sur cette longue table où vient manger la mer

J’ai écrit sur le sable quelques mots éphémères

Avalés peu à peu par les vagues gourmandes

Dans un univers bleu de formes ondulantes

A l’encre de mon sang intrigant aussitôt

Un joli goéland perché un peu plus haut

J’ai tagué un prénom sur les roches sauvages

Un peu à ma façon pour exprimer ma rage

Et le regard brumeux j’ai longuement réfléchi

A tous ces temps heureux qui enrichirent ma vie

Surprenant un peu tard un voilier s’éloignant

J’ai plongé mon regard vers le soleil levant

Edith Urbaniak

Agréable week-end à toutes et tous \ô.ô/

Exposant en beauté

Tout ce qui est caché

L’ombre à la lumière

Offre sa part de mystère

Peu à peu révélant

Un tableau émouvant

Dans un doux clair-obscur

Où silence murmure

Dès lors toutes deux troublées

S’enlacent à pas feutrés

Amoureuses de l’ambiance

Ombre et lumière dansent

D’une façon mystique

Pour un moment magique

Edith Urbaniak

Photo du haut : Opéra Garnier Paris

Photo du bas : Musée La Chartreuse Douai

Belle semaine à toutes et tous.

Quand l'ombre se posera
Sur l'écran de ma vie

Me rappelant qu’ici-bas
Rien n’est jamais fini

Je ferai bouclier
Contre les intrusions
Alors m'entourerai
De nombreuses passions
En mettant en lumière
Mes plus sombres penchants
De nombreuses manières
J’adapterai les ans

Edith Urbaniak

Excellent week-end à toutes et tous

Ils sont l'un près de l'autre mais un monde les sépare
Ce n'est pas de leur faute c'était dans leur regard
Leurs yeux se sont croisés de suite se fut l'amour
Qui les a embrasés et brûle depuis ce jour
L'âge ils l'ont oublié ça n'a pas d'importance
On se met à s'aimer malgré les différences
En elle l'adolescente réapparaît soudain
Si parfois insouciante elle s'écarte du chemin
Lui joue au mec blasé se faisant protecteur
Si son temps est compté il lui donne des heures
Mais chaque fois le soir lorsqu’il repart chez lui
Elle reste dans le noir interrogeant la nuit

Edith Urbaniak 

Belle semaine à toutes et tous.